jeudi 23 décembre 2010

Otros talleres de reciclaje...





























Nous avons refait des ateliers de recyclage ces deux dernières semaines. Au total nous avons travaillé avec 5 écoles différentes comptant entre 12 et 90 enfants. Globalement le bilan est très positif, une bonne partie des enfants est allée chercher leurs bouteilles dans la nature ce qui a permis un petit nettoyage. Ils étaient ravis de leur création et la plupart des professeurs étaient contents d'apprendre une nouvelle technique. Cependant dans certaines écoles, ils nous a fallu travailler seuls car quelques professeurs en ont profité pour se détendre. Nous avons beaucoup apprécié ces tallers qui ont permis aux enfants de s'offrir LEUR décoration de Noël à partir de bouteilles et sacs en plastique.





























Abbiamo continuato con le attività creative di riciclaggio di bottiglie e sacchetti di plastica nelle scuole elementari di Antacusi (una pluriclasse con 12 allievi fra i 6 e gli 11 anni!), Cochangará e Chaquicocha (quasi 90 allievi). L'esito di questa attività di decorazioni natalizie "ecologiche" è stato più che soddisfacente, alcuni docenti si sono dimostrati entusiasti e ci hanno chiesto di tornare l'anno prossimo, altri invece ne hanno approfittato per prendersi una mattinata di "riposo"...




dimanche 19 décembre 2010

Lucha contra la pobreza... à la péruvienne!!!


Récemment, dans le village de San José de Quero, nous avons eu la mauvaise surprise qu'un cours de Cedepas Centro a été pratiquement boycotté, parce qu'il y avait en même temps une activité du programme "Juntos" ("Ensemble"), financé par le gouvernement péruvien pour lutter contre la pauvreté dans les zones rurales. Ce genre de programme du gouvernement coûte assez cher au pays, est inutile et détruit le travail des ONG en habituant les campesinos à recevoir des aides sous forme de "cash". Concrètement chaque mère de famille reçoit depuis quelques années 100 soles par mois (environ 30 Euros) si elle s'engage à envoyer les enfants à l'école y si elle participe aux cours qui de temps en temps sont organisés par le programme (apparemment ils sont peu intéressants, mais pour 100 soles, elles ne peuvent pas refuser!). Pour ceux qui veulent en savoir plus, vous pouvez écouter le magnifique spot publicitaire sous http://www.juntos.gob.pe/archivos/pagoBimestral_castellano.mp3. Seuls les grands chefs à Lima (qui vivent selon le slogan "el Peru avanza con nosotros" - le Pérou avance avec nous), ne veulent pas se rendre compte que dans beaucoup des familles ces 100 soles financent les caisses de bière pour les pères de famille!
Pour nous c'est un peu frustrant ce genre de programme, mais cela nous aide aussi à justifier notre présence ici, vu qu'avec notre ONG nous visons des résultats sur le long terme, et non pour financer la fête du lendemain!


Ultimamente nel villaggio di San José de Quero un corso di Cedepas Centro è stato praticamente boicottato a causa di un'attività concomitante programma "Juntos" ("Insieme"), finanziato dal governo peruviano per lottare contra la povertà nelle zone rurali. Pur avendo un intento lodevole, questo genere di programma del governo centrale, che oltretutto costa piuttosto caro al paese (su altri programmi ancora più stupidi scriveremo ancora sul nostro blog), è assolutamente inutile e rovina il lavoro delle ONG visto che abitua i campesinos a ricevere aiuti in moneta contante! Concretamente ogni madre di famiglia riceve 100 soles al mese (circa 30 Euro) se si impegna a mandare a scuola i figli e ogni tanto partecipa ai corsi organizzati dal programma (che pare non siano particolarmente interessanti né utili, ma per 100 soles non sono certo da disdegnare!). Per chi vuole saperne di più potete ascoltare il magnifico slogan pubblicitario su http://www.juntos.gob.pe/archivos/pagoBimestral_castellano.mp3. Peccato che i grandi capi che stanno a Lima (e che si pavoneggiano con lo slogan "el Perú avanza con nosotros") non vogliono rendersi conto che spesso e volentieri questi soldi finanziano le casse di birra rapidamente svuotate dai padri di famiglia!
Tutto ciò è un po' frustrante per noi, anche se ci aiuta a giustificare la nostra presenza qui, visto che con la nostra ONG lavoriamo per avere dei risultati a lungo termine, e non soltanto per finanziare la festa del domani!

jeudi 16 décembre 2010

Buscando pasto...

Tous les jours à la campagne, les femmes (moins souvent les hommes) s'en vont dans la montagne telles des pasteurs avec leurs brebis, cochons, vaches, ânes. Elles passent une bonne partie de la journée à veuiller sur leurs bêtes cherchant le meilleur endroit pour les nourrir mais la bonne herbe verte (le "pasto") est bien rare!

Ogni giorno le famiglie che hanno animali domestici (quasi tutti nella valle del Cunas) devono partire con le loro mucche, pecore, asini, a volte camminando varie ore per cercare l'erbetta verde (in spagnolo si dice "pasto"), che soprattutto verso la fine della stagione secca, è quasi impossibile da trovare!

samedi 11 décembre 2010

Taller de reciclaje


Dans les écoles primaires de San Roque de Huarmità et San José de Quero, nous avons organisé une activité de bricolage ainsi que d'éducation environnementale: en utilisant des bouteilles en PET, des sacs en plastique, des bouchons et du papier (en plus de ciseaux et peinture) chaque élève a réalisé une ou plusieurs décorations de Noël (sapin, lutin, ange, Père Noël, étoile, bonhomme de neige). En plus de cette activité artistique nous avons fait une petite présentation aux élèves et à leurs profs sur la sauvegarde de l'environnement et sur le problème des déchets, en signalant par exemple qu'il faut 400 ans pour dégrader une bouteille en PET! Même l'instit qui venait d'entendre notre présentation a jeté sa bouteille en dehors de la voiture où nous étions pour rentrer sur Huancayo. Nous pouvons espérer qu'en sensibilisant les enfants sur le fait de ne pas jeter les bouteilles et sacs plastique dans la nature nous pouvons réellement voir un changement d'habitude dans les années à venir.












































Nelle scuole elementari di San Roque de Huarmità e San José de Quero abbiamo svolto un'attività creativa e di educazione ambientale: utilizzando bottiglie in PET, tappi, sacchetti di plastica e carta (nonché forbici e pittura) ogni allievo ha realizzato una o più decorazioni natalizie (alberello, Babbo Natale, angioletto, pupazzo di neve, stelline). Inoltre abbiamo fatto una piccola presentazione ad allievi e maestri sul rispetto dell'ambiente e sul problema dei rifiuti, spiegando per esempio che ci vogliono ben 400 anni per degradare una bottiglia di PET! Peccato che pochi minuti dopo, sul tragitto di ritorno verso Huancayo, una delle maestre getta una bottiglietta dalla finestra del "colectivo" senza farsi troppi problemi... difficile cambiare certe abitudini, speriamo che gli allievi si dimostrino più responsabili!


mercredi 8 décembre 2010

30 anni!!!

E i tanto temuti 30 sono arrivati... niente festeggiamenti in grande, com'era stato il caso per i 25. Domenica ci siamo ritrovati con gli Svizzeri della Missione Betlemme: Judith, Othmar e figlie, nonché Andreas per un pranzetto al ristorante. Martedí sera invece abbiamo invitato alcuni colleghi peruviani a cena, cosa che non è mai facile: c'è chi è arrivato due ore dopo, e chi pur avendo confermato la sua presenza poche ore prima non è arrivato del tutto... e poi c'è il problema del cibo. Quasi non osano provare la nostra cucina "esotica": insalata, pizza fatta in casa, hummus, polpettine di verdure, per cui alla fine mangiano ben poco... sicuro che se gli davamo patate e riso con un po' di carne avrebbero spazzato il tutto. La serata è comunque stata simpatica! E il più bel regalo è venuto da Nina (6 anni), con una bella poesia + disegno!


























Et voilà enfin les 30 ans de Sebastiano! Petite sortie resto bien sympathique le dimanche avec les Suisses de la BMI: Judith, Othmar et les filles, ainsi qu'Andreas, tandis que mardi soir nous avons invité quelques collègues. C'est toujours aussi difficile d'inviter des Péruviens: deux ne sont pas venus, d'autres arrivent très en retard ou partent avant le dessert. Mais surtout ils sont toujours surpris par notre cuisine qu'ils n'osent à peine goûter: petites gallettes de blettes, houmous, pommes de terre, salade et pizza maison ça attire beaucoup moins que le riz ,les pommes de terre et la viande qu'ils mangent tous les jours. La soirée a quand même été bien sympa. Et voilà une photo du joli cadeau de Nina (6 ans): une belle poésie avec quelques dessins...

dimanche 5 décembre 2010

Dificuldades...


Une expérience très récente nous a ouvert les yeux sur quelques difficultés que nous, les "gringos", pouvons rencontrer dans les Andes... Depuis quelques temps nous nous rendons régulièrement à Cochangara, Sebastiano pour son projet de nouveau réseau d'eau potable, et moi pour la réalisation d'un court-métrage ainsi que quelques activités d'éducation environnementale avec l'école. Jusqu'à présent le travail avec l'école s'était bien passé, les enfants et les deux professeurs participaient avec un certain enthousiasme aux activités. Mais lors de la dernière journée de "tournage", l'ambiance a complètement changé: la plupart des enfants nous regardaient de travers et ne voulaient plus finir le court-métrage! Les professeurs se sont réunis avec les élèves (tandis que nous attendions dehors pendant une heure) pour essayer de comprendre le problème et pour leur expliquer notre présence, apparemment quelques parents auraient semé l'idée que nous sommes des "pishtacos", il ne faut donc pas nous approcher: dans les Andes il y a plein de légendes sur les "pishtacos", il s'agit par exemple de blancs très grands qui font le tour des villages pour trafiquer les organes des enfants ou voler leur sang ou leur graisse (malheureusement des cas similaires se sont vraiment passés). De retour à Cochangará cette semaine pour un cours de Cedepas, je me suis faite aggresser verbalement par un jeune père qui me demandait pourquoi j'allais me promener avec les enfants de l'école... il a fallu une demi-heure pour éclaircir le malentendu, après quoi le jeune homme s'est montré beaucoup plus aimable! Puis lors d'une rencontre avec nos collègues et quelques personnes de cette communauté nous avons pu nous expliquer. En tout cas, nous pensons que nous avons été une cible "facile", au vu des tensions entre différents groupes de villageois, mais aussi de quelques malentendus par rapport à l'activité de Cedepas, qui en voulant promouvoir des technologies d'irrigation plus efficaces aurait été accusée de "voler" voir même vendre l'eau des habitants de Cochangara. Parfois nous oublions que les campesinos sont assez peureux, souvent un peu ignorants et crédules...mais nous ne devons pas oublier qu'ils viennent de sortir de 20 ans de terreur liée à la guerre!


Negli ultimi mesi ci siamo recati varie volte al villaggio di Cochangará, io per realizzare uno studio per una nuova rete dell'acqua potabile, Alexandra per delle attività di educazione ambientale e le riprese di un cortometraggio con la scuola. Finora con la scuola abbiamo sempre riscontrato un certo entusiasmo dei due professori e degli alunni, ma una settimana fa, in occasione dell'ultima mattinata di riprese video, al nostro arrivo abbiamo notato una marcata ostilità nei nostri confronti da parte di parecchi alunni. A porte chiuse c'è quindi stato un "interrogatorio" degli allievi da parte dei professori per chiarire la questione: pare che alcuni genitori abbiano diffuso il sospetto che siamo dei "pishtacos" e bisogna quindi stare lontani da noi. Nella cultura andina il mito del "pishtaco" è piuttosto comune ed esiste in varie forme: per esempio quella del bianco, alto e biondo, che fa il giro dei villaggi per prelevare organi, grasso umano o sangue dalle sue giovani vittime (purtroppo alcuni rari casi di questo genere sono successi veramente)! Insieme ai colleghi di Cedepas abbiamo cercato di discuterne con la popolazione e rassicurarla quanto alle nostre intenzioni...
Alexandra ha anche subito una sorta di aggressione verbale da parte di un giovane papà che non capiva come mai Alexandra era partita varie volte in "passeggiata" con gli allievi della scuola: dopo una mezz'oretta di spiegazioni il malinteso ha potuto essere chiarito, e anzi il giovane si è rivelato gentile e curioso verso la nostra cultura. Attualmente bisogna comunque dire che nella comunità ci sono molte tensioni interne, e anche riguardo a Cedepas ci sono stati dei malintesi riguardo all'acqua: Cedepas vuole promuovere un'irrigazione più efficiente, però la comunità si è messa in testa l'idea che dietro a questi "nobili" intenti ci sia una strategia per vendere la loro acqua... per cui non abbiamo preso troppo sul personale le dicerie riguardo ai "pishtacos". Ad ogni modo questa esperienza ci è servito da lezione, visto che è importante non sottovalutare il fatto che i campesinons siano piuttosto paurosi, spesso un po' ignoranti e creduloni... comportanto legato anche al recente e traumatico ventennio di terrorismo, che soprattutto nelle Ande centrali ha lasciato tracce indelebili!

jeudi 2 décembre 2010

Aguita para Diego


Notre collègue Johony nous a invités pour une cérémonie familiale toute simple (sans pour autant être une cérémonie de baptême), "l'aguita" de son fils, où nous avons bénit le petit Diego. C'était émouvant de porter ce petit bébé de quelques semaines, qui n'a même pas pleuré avec l'eau que Sebastiano lui a versé sur la tête.

Il nostro collega Johony ci ha invitati per una piccola cerimonia familiare, la "aguita": si tratta di versare un po' d'acqua e con un ramoscello benedire un neonato, nella fattispecie il loro piccolissimo Diego, ma non si tratta comunque di un battesimo "ufficiale". Diego (in onore di Diego Forlan, calciatore dell'Uruguay che si è messo in evidenza ai mondiali) sembra aver apprezzato...

samedi 27 novembre 2010

Foro local sobre problemáticas ambientales


Questo venerdí Cedepas Centro ha organizzato un seminario di una giornata a Chupaca, dedicato in particolare alle comunità campesine, sulla problematica ambientale e sulle prospettive future nella valle del Cunas. Ci sono stati per esempio una presentazione del programma di reforestazione del governo regionale, due descrizioni di esperienze positive a livello di gestione ambientale in due villaggi della regione, oltre che una presentazione del programma di governo in tema ambientale dei sindaci delle province di Chupaca e Concepción, nelle quali si trova la valle del Cunas. Io ho presentato il tema del "Saneamiento", insistendo in particolare sull'importanza di costruire delle toilettes secche nei villaggi rurali, mentre che nelle città occorre realizzare impianti di depurazione delle acque.


Ce vendredi Cedepas Centro a organisé un séminaire d'une journée à Chupaca en invitant les paysans des communautés afin d'évoquer les problèmes environnementaux et les perspectives futures dans la vallée du Cunas. Il y a eu différentes présentations dont le programme de reforestation du gouvernement régional, deux récits d'expériences positives de gestion environnementale et sociale dans des villages de la région, ainsi que la présentation des programmes dans le domaine de l'environnement des 2 maires de Chupaca et Concepción (les provinces qui couvrent la vallée du Cunas). Sebastiano a presenté le thème de l'assainissement, en insistant surtout sur l'utilité de construire des toilettes sèches dans les villages ruraux et d'installer un traitement des eaux usées dans les villes.

mercredi 24 novembre 2010

Huancavelica



Le weekend dernier, nous avons visité la ville de Huancavelica, 40'000 habitants, située à 3680 m et à 130 km de Huancayo. C'est e seul train non touristique du Pérou. Il relie une fois par jour les 2 villes, le beau trajet prend presque 5 heures après les travaux de rénovations qui viennent d'être terminés. Nous sommes allés en car il n'y avait plus de billets, le train n'ayant que 240 places assises par contre n
ous avons fait le trajet de retour en train. Huancavelica était une des villes les plus riches du Pérou pendant la période espagnole, grâce aux mines de mercure. Aujourd'hui c'est une des villes les plus pauvres du pays... En tout cas nous avons pu apprécier ce qui reste du glorieux passé, notamment les nombreuses églises en style baroque-andin. Nous avons eu aussi la chance de tomber sur une répétition de "danse avec les ciseaux" (cf. vidéo), une spécialité locale qui mérite d'être vue! Enfin nous avons une petite pensée pour l'oncle et la tante de Sebastiano qui dans les années 70 ont vécu à Huancavelica pendant 3 ans pour un projet de coopération!











































Huancavelica, città sperduta di 40'000 abitanti e situata a 3680 m di altezza: ne sento parlare fin da piccolo, visto che negli anni '70 gli zii Luca e Silvana vi hanno vissuto per 3 anni come cooperanti. Finalmente il weekend scorso abbiamo potuto visitarla, approfittando della recente riapertura della ferrovia che collega la città con Huancayo. Si tratta di un percorso spettacolare, il "Tren Macho" ci mette quasi 5 ore per percorrere i 130 km che separano le due città (prima del rifacimento della linea ci metteva oltre 6 ore quando arrivava a destinazione...), attualmente è l'unica ferrovia non turistica che funziona in Perú! La città di Huancavelica durante la dominazione spagnola era una delle più ricche del Perú, grazie alla presenza di imporanti mine di mercurio, ora invece è forse la città più povera di tutto il paese... Ad ogni modo abbiamo potuto ammirare le vestigia del suo glorioso passato, in particolare le numerose chiese in stile barocco-andino. Inoltre abbiamo avuto la fortuna di assistere a un allenamento di "danza con forbici", tipica del posto e assolutamente da non perdere... (cf. video).

vendredi 19 novembre 2010

Pobreza en la ciudad

Même si le niveau de vie de beaucoup de Péruviens qui vivent en ville s'est amélioré dans les dernières années, la vie reste très difficile pour beaucoup de gens, surtout pour ceux qui n'ont pas de travail fixe et pas de famille pour les aider! Nos voisins, un jeune couple, vivent dans une "maison" en carton, il n'y a pas l'air d'y avoir ni électricité, ni eau, ni toilettes... et en plus ils ont un bébé de quelques jours! Nous espérons qu'ils puissent améliorer leur demeure...

Benché il livello di vita di molti peruviani che vivono in città sia migliorato negli ultimi anni, la vita resta molto difficile per molti, soprattutto per chi non ha un lavoro fisso né una famiglia che lo aiuti! I nostri vicini, una giovane coppia, vivono in una "casa" di cartone e si direbbe che non hanno né elettricità, né acqua e naturalmente nessuna toilette... oltretutto da pochi giorni è nato il loro bébé! Adesso speriamo che possano migliorare un po' la loro sistemazione...

mercredi 17 novembre 2010

Bruce

Les propriétaires de notre maison étant partis pour quelques jours à la côté visiter leur fils, ils nous ont confié la tâche de promener leur boxer Bruce le matin et l'après-midi au grand plaisir de Sebastiano qui se découvre une passion pour Bruce, peut-être un jour pour tous les chiens! La mère du propriétaire est venue tous les jours pour lui donner à manger, en fait c'est les mêmes plats qu'elle cuisine pour elle... (pâtes au poulet, riz avec sauté de légumes et viande, pommes de terre), un vrai petit prince!


I proprietari della nostra casa sono partiti per qualche giorno a nord di Lima per visitare il loro figlio, per cui ci hanno chiesto di portare a spasso il loro boxer Bruce la mattina e il pomeriggio. La madre del proprietario è venuta ogni giorno per dargli da mangiare, questo cane viziato mangia come gli adulti: pasta con pollo, riso con verdure e carne, patate, ecc.

samedi 13 novembre 2010

Construcción de cocinas mejoradas

Dans les zones rurales la plupart des gens cuisine au feu, avec du bois ou des excréments secs de vache. Le système étant assez rudimentaire, la fumée envahit vite la pièce, dont les parois sont désormais noires, et la combustion n'est pas efficace. Avec Cedepas nous commençons donc à promouvoir la construction de "cocinas mejoradas", qui permettent d'économiser du bois, de sortir la fumée par une cheminée et parfois même de chauffer de l'eau. Sebastiano a eu la chance de pouvoir assister à un cours pratique de construction de ces cuisinières, organisé par le gouvernement régional qui depuis 1 an commence à s'intéresser sérieusement au problème. La formatrice est une paysanne qui a été formée elle-même pour construire sa propre cuisine, et maintenant elle partage ses connaissances avec d'autres paysans (ou plutôt paysannes, les hommes ne s'intéressent pas trop au sujet...). En quelques heures la cuisine est prête: il faut de la boue (on y rajoute de la paille, du sel, du sucre et du jus de cactus), des briques, quelques fers et de la tôle pour la cheminée. Dans ce cas-là ils ont utilisé une planche préfabriquée en fonte pour positionner les casseroles, mais souvent on façonne tout avec de la boue. Voilà une cuisinière pour environ 30 euros.











































Nelle zone rurali si cucina normalmente con legna o escrementi di mucca seccati, ma i focolari sono molto semplici, cosicché il fumo resta all'interno del locale (ormai annerito) e la combustione non è per nulla efficiente. Con Cedepas stiamo quindi promuovendo le "cocinas mejoradas", molto più efficienti e munite di camino per evitare di contaminare la casa (a volte si può anche scaldare l'acqua calda), da un anno anche il governo regionale si sta attivando per promuovere questa tecnologia semplice ma molto importante. Ho potuto partecipare a un corso per la costruzione di una cucina a base di fango (con l'aggiunta di succo di cactus, sale, zucchero e paglia), mattoni, qualche pezzo di metallo e un tubo per il camino. In questo caso si è utilizzata una "piastra" per le pentole prefabbricata in ghisa, ma spesso si utilizza unicamente del fango. In poche ore, e con una spesa che non supera i 30 Euro, la cucina è finita. Da notare che la maestra di questo corso, organizzato dal governo regionale, è una campesina che avendo imparato a costruire la sua cucina ora trasmette le sue conoscenze ad altri campesinos (o meglio campesinas, visto che gli uomini non sono molto interessati al tema...).

mardi 9 novembre 2010

Pelea de gallos

Lors d'une promenade à Sicaya, un village qui se trouve à quelques kilomètres de Huancayo, nous sommes tombés sur un combat de coqs, activité assez populaire dans les Andes (notre voisin est éleveur de coqs de combat). Le duel s'est vite conclu avec la victoire d'un coq et la mort de l'autre (voir la vidéo)... il faut dire que pour accéler le combat, les coqs ont une lame de couteau qui est attachée à une patte!






































Il combattimento di galli è un'attività piuttosto popolare nelle Ande (il nostro vicino ne alleva parecchi), per caso abbiamo potuto assistere a questo "spettacolo" nel villaggio di Sicaya, situato a pochi chilometri da Huancayo. Il duello si è rapidamente concluso a favore di uno dei combattenti (vedi video), che con la lama di coltello attaccata alla sua zampa ha ucciso senza complimenti il rivale...


samedi 6 novembre 2010

Día de los muertos...


Le 1 et 2 novembre les cimetières se remplissent de familles qui viennent rendre hommage à leurs défunts. Ici c'est une tradition très importante, c'est une journée de fête que les gens partagent avec leurs morts: ainsi à l'intérieur du cimetières ils mangent, ils boivent de la bière ou une "gaseosa", parfois ils ramènent une fanfare. Et bien sûr il y a plein de jolies fleurs, leur prix grimpe pour l'occasion...
Nous avons dû faire la queue pour rentrer dans le cimetière principal de Huancayo: étant situé proche du centre, l'espace est très limitée, les morts sont ainsi "stockés" dans des sortes de HLM rendant plutôt difficile l'accès pour ceux qui ont leur défunt au 8ème étage! Petit détail: en ville pour pouvoir garder ces places privilégées (l'alternative est une fosse comune) il faut payer chaque mois des frais de location...

I giorni 1 e 2 di novembre i cimiteri si riempiono di famiglie che vengono a onorare i propri morti con cui condividono la festa mangiando, bevendo e a volte perfino invitando un'orchestra al lato delle tombe. I fiori sono d'obbligo (e qua ce ne sono di molto belli), per cui i negozianti ne approfittano per gonfiare i prezzi! Noi abbiamo visitato il cimitero principale di Huancayo, situato non lontano dal centro. Visto che lo spazio è limitato, le tombe sono inserite in "edifici" fino a 10 piani, per cui l'accesso non è molto facile. Per il privilegio di avere la propria tomba i famigliari devono pagare un affitto mensuale, l'alternativa è la fossa comune che si trova in fondo al cimitero...

lundi 1 novembre 2010

Obras en la carretera


Depuis quelques mois dans la vallée du Cunas la circulation est limitée sur une vingtaine de kilomètres à partir de la ville de Chupaca à cause de grands travaux de construction pour améliorer la route actuelle en la rendant plus large et goudronnée. Dans l'idée du gouvernement cette route devrait devenir une alternative à la "Carretera Central" qui passe par La Oroya pour rejoindre Lima. Pour nous ce chantier est très ennuyant: depuis quelques semaines et pour les prochains 8-10 mois la route pour rejoindre les villages du projet n'est ouverte que jusqu'à 7 h du matin, entre 12 h et 14 h et après 18 h, et même pendant ces horaires le passage est difficile, il faut s'arrêter bien souvent plusieurs fois. Les chauffeurs de "colectivos" nous impressionnent par leur calme et leur patience acceptant cette situation qui est pour eux un grand manque à gagner. C'est pour cela aussi que certains chauffeurs remplissent leur voiture jusqu'à 10-12 personnes. C'est ce qu'on appel être serré! Nous devons donc nous habituer à partir de Huancayo vers 5 h du matin pour repartir des villages vers 11.30 et rejoindre la queue de voitures, camions et cars qui attendent le feu vert de midi!

Da qualche mese quando ci rechiamo nella valle del Cunas per il nostro progetto il tragitto è molto più impegnativo a causa dei grandi cantieri stradali su una ventina di chilometri a partire da Chupaca. Il governo ha deciso di allargare e asfaltare la "stradina" esistente, affinché possa diventare un'alternativa interessante alla "Carretera Central" che passa da La Oroya per raggiungere Lima. Da qualche settimana e per i prossimi 8-10 mesi la situazione è peggiorata, visto che il transito è possibile solamente fino alle 7, tra le 12 e le 14 e dopo le 18, e anche rispettando questi orari il tragitto dura di più e i "colectivos" subiscono la dura legge dei cantieri... Ci stiamo quindi abituando a partire da Huancayo verso le 5 di mattina per ripartire dai villaggi verso le 11.30 e raggiungere la coda di automobili, camion e bus che aspettano il via libera di mezzogiorno!

samedi 30 octobre 2010

Presentación de proyecto


Cette semaine nous avons passé beaucoup de temps à parcourir la vallée du Cunas, entassé dans le "colectivo", en benne de camion ou à marcher entre les communautés: nous avons présenté le nouveau projet de Mission 21 dans les 9 villages concernés afin d'expliquer les activités prévues mais aussi l'engagement que l'on attend des bénéficiaires. Ces présentations ont duré entre 20 minutes et 2 heures en fonction de la disponibilité des villageois qui sont en ce moment dans les champs à semencer. Toute l'équipe du projet était présente (mis à part le coordinateur Eler): Crisanto (ingénieur forestal), Milagros (ingénieur en zootechnie), Jose (biologiste qui se recycle dans les sciences politiques...) et nous deux.


Questa settimana abbiamo dovuto sopportare dei lunghi momenti seduti come sardine nel "colectivo" che percorre la Valle del Cunas: ogni giorni abbiamo organizzato 1-2 presentazioni del nuovo progetto di Mission 21 nei 9 villaggi allo scopo di spiegare le attività previste e di verificare l'interesse effettivo per il progetto. A dipendenza del tempo a disposizione dei campesinos, che in questo momento sono ben occupati nei lavori di semina, queste presentazioni hanno avuto una durata variabile tra i 20 minuti e le due ore! Tutto il "team" di progetto vi ha partecipato, eccetto il nostro coordinatore Eler: Crisanto (ingegnere forestale), Milagros (ingegnere zootecnista), Jose (biologo che deve però riciclarsi nel campo delle scienze politiche...) e noi due.


dimanche 24 octobre 2010

Resultados de las elecciones

Quelques semaines après les élections régionales et locales, certaines provinces et communes n'ont toujours pas de vainqueur, à l'image de Lima, où le faible écart entre les deux candidates (avec un léger avantage pour Susana Vilarán de gauche sur Lourdes Flores de droite) a entraîné toute une série de recours, manifestations, magouilles, etc. Dans la commune de San José de Quero, où nous travaillons avec le projet, le maire n'aurait pas été réelu pour 15 votes (visiblement il n'a pas réussi à acheter assez de votes: apparemment il offrait l'équivalent de 15 Euros pour chaque vote), mais il refuse d'accepter sa défaite... Par contre pour la présidence de la région Junín sur les 14 candidats qui se présentaient, c'est le neurochirugien Vladimir Cerrón qui a facilement remporté les élections (cf. photo) avec son parti "Peru Libre" (son symbole est un crayon: ici les symboles sont très importants pour les gens qui ne savent pas lire). Ses études à Cuba font un peu peur aux gens de droite qui l'ont traité de terroriste... en tout cas on verra bien s'il maintiendra ses promesses d'améliorer les conditions de vie dans les zones rurales et de préserver l'environnement. A El Tambo, où nous vivons, le maire a été réelu sans problème: curieusement il a commencé beaucoup de chantiers juste avant les élections, donc les gens ont été "obligés" de voter pour lui afin que tous ces chantiers puissent se terminer...














Le elezioni regionali e locali sono finite da qualche settimana, ma non tutti i vincitori sono noti! A Lima la contesa tra due candidate (Susana Vilarán appoggiata dalla sinistra sarebbe leggermente in vantaggio su Lourdes Flores che piace alla destra e al governo peruviano) non si è ancora risolta: ricorsi, brogli e manifestazioni rallentano in maniera assurda lo spoglio delle schede... Anche nel comune di San José de Quero, dove lavoriamo con il nostro progetto, regna l'incertezza: il sindaco attuale non sarebbe stato rieletto per soli 15 voti (si vede che non è riuscito a comprarne abbastanza: pare che per ogni voto "comprato" offriva l'equivalente di 15 Euro), ma sta facendo di tutto per conservare il "cadreghino"! Alla presidenza della regione Junín è stato facilmente eletto, sui 14 candidati che si sono presentati, il neurochirurgo Vladimir Cerrón della lista civica "Peru Libre", il cui simbolo è la matita ("El Lapis"): qua i simboli di partito sono molti importanti per gli elettori che non sanno leggere. Alla destra non piace e lo definiscono un terriorista visto che ha studiato a Cuba... vedremo se manterrá le sue interessanti promesse in ambito sociale e ambientale. Infine a El Tambo, dove abitiamo, il sindaco attuale è stato rieletto senza problemi: curiosamente ha iniziato parecchi cantieri appena prima delle elezioni, così la gente si è vista "obbligata" a votarlo affinché questi cantieri possano concludersi rapidamente...

jeudi 21 octobre 2010

Receta para chupe verde

Il est important de parler de nourriture si nous parlons du Pérou. Les péruviens sont très fiers de leur "comida" qui est pour eux une des meilleurs au monde! Tout péruvien que l'on rencontre nous demande toujours quel plat péruvien nous préférons. Et bien pour moi c'est le "Chupe Verde", soupe à base d'herbes qu'ils consomment le matin et qu'ils disent très bénéfique pour la santé, nettoyant l'estomac et les intestins. Pour nous c'est plutôt un repas que nous faisons pour le soir.
Voici la recette:
Couper les oignons et l'ail finement, les faire frire dans la marmite. Y ajouter de l'eau, les pommes de terre coupées et pelées, le maïs, le piment, le bouillon de légumes et le sel. Laisser cuire. En fin de cuisson rajouter les dés de fromage frais, et les oeufs entiers. Laisser encore cuire 5 min puis rajouter à la préparation les différentes herbes broyées (muña, paico, yerbabuena, persil, coriandre, orégan, huacatay et ruda), et laisser bouillir encore 3 min puis ajouter le lait et la soupe est prête. Bien sûr les herbes typiques des Andes, que nous achetons dans les marchés de Huancayo en forme de bouquet mixte (muña, paico, etc.) peuvent être remplacées par des herbes "européennes" (thym, menthe, etc.). Bon appétit!

In Perú il cibo è sovente tema di discussioni animate: i Peruviani sono molto orgogliosi della loro cucina, e ci viene spesso chiesto se la apprezziamo. Una piatto tipico che ci piace cucinare è il "chupe verde", una minestra a base di erbe con proprietà medicinali e che molti mangiano per colazione, noi la preferiamo per cena...
Ecco la ricetta (le erbe andine come la muña, il paico, ecc. si possono sostituire con erbe più "europee" come il timo, la menta, ecc.):
Sminuzzare e far friggere la cipolla e l'aglio, in seguito aggiungere il brodo con pezzi di patata, mais, peperoncino e sale. A fine cottura aggiungere dei pezzetti di formaggio fresco, delle uova intere e infine le seguenti erbe triturate finemente (nei vari mercati di Huancayo si compra già un fascio misto di tutte queste erbe): muña, paico, yerbabuena, prezzemolo, coriandolo, origano, huacatay e ruda. Lasciar bollire ancora qualche minuto, poi si può aggiungere un po' di latte, e buon appetito!