lundi 27 février 2012

La naturaleza llora...




Cette année la saison des pluies est plus clémente que l'année dernière. Cependant la nature pleure comme disent les villageois des campagnes. La vidéo, à voir seulement sur le blog, montre depuis notre appartement la rue se transformer en ruisseau... Heureusement le soleil fini par s'exprimer. Les paysans peuvent alors sortir leurs bêtes avec leur plastique sur le dos, les maisons et les rues sèchent un peu jusqu'à la prochaine pluie!


Ci troviamo in piena stagione delle piogge, ma quest'anno ci sembrano meno intense e quasi tutti i giorni fa capolino un po' di sole per scaldare la casa e seccare le pareti che iniziano comunque ad ammuffire qua e là... Eccovi due immagini e un breve filmato ripresi dalla nostra casa, con la strada che si trasforma rapidamente in un fiumiciattolo! In campagna la gente si protegge come può visto che certi lavori all'aperto deve comunque svolgerli, come per esempio portare al pascolo gli animali.


jeudi 23 février 2012

Baños secos


Finalmente sono riuscito a far costruire dei "baños secos", cioè delle latrine secche dove si separano l'urina e le feci per poi riutilizzarle dopo un tempo di stoccaggio come fertilizzanti nell'agricoltura (un paio di settimane per l'urina e almeno sei mesi per le feci). Purtroppo non sono riuscito ad ottenere dei finanziamenti per la costruzione di queste latrine nei villaggi che sono in gran parte sprovvisti di qualsiasi tipo di gabinetto (cioè tutto viene evacuato nei campi dietro casa...), ma grazie ad alcune famiglie motivate e un piccolo contributo del progetto di Cedepas, alcuni baños secos sono stati costruiti a Copca. Vedremo se funziona l'effetto "domino": dopo aver visitato questi gabinetti ecologici, diverse donne del villaggio hanno chiesto ai loro mariti di costruirne uno anche per loro! Se la raccolta sarà buona, chissà potranno permettersi di comprare i materiali da costruzione necessari...

Dans plusieurs villages de la vallée du Cunas il n'y a pas de toilettes. La plupart des gens font leurs besoins dans les champs derrière leur maison... Bien que Sebastiano n'ait pas réussi à obtenir des financements pour construire des toilettes sèches, il a pu motiver quelques familles de Copca à en construire, avec un tout petit financement de la part du projet de Cedepas. Le principe des toilettes sèches est simple: l'urine et les selles sont séparées pour être ensuite réutilisées dans l'agriculture comme fertilizant, bien sûr après un temps de stockage qui permet de minimiser les risques sanitaires (2 semaines pour l'urine, au moins 6 mois pour les selles). Nous espérons que d'autres familles puissent suivre l'exemple: en tout cas quelques femmes du village ont déjà exigé à leurs maris de construire des toilettes similaires chez elles! Si la récolte est satisfaisante, peut-être que des familles pourront se permettre d'acheter les matériaux nécessaires à la construction ...


dimanche 19 février 2012

Puente peligroso...

Per arrivare al villaggio di Chalhuas bisogna attraversare il fiume con un ponte che con il passare degli anni ha cominciato a perdere pezzi... I potenti raggi solari delle Ande e la stagione delle piogge non fanno di certo bene a questo bel ponte di legno, attenti a non cadere nell'impetuoso Río Cunas!

Pour aller travailler au village de Chalhuas, il faut traverser la rivière du Cunas qui en cette saison a un fort courant. Pour cela nous devons passer sur un pont qui peu à peu part en morceaux, même les ânes traînent la patte pour le traverser, c'est vrai qu'il faut faire attention où l'on met les pieds!

mercredi 15 février 2012

Cultivos andinos


Grâce à la pluie, la nature a revêtu ses plus belles couleurs. Les différents cultures de la vallée sont maintenant en fleur et dans moins d'un mois, les paysans vont récolter le quinoa, les pommes de terre, les fèves, le maïs....



Grazie alle pioggie delle ultime settimane, la natura ha ritrovato i suoi migliori colori, e fra poco inizierà il periodo di raccolta di mais, fave, patate, quinoa, olluco, piselli, ecc.


samedi 11 février 2012

Taller de diagnóstico

Il progetto finanziato da Mission 21 nella Valle del Cunas finisce in dicembre, per cui si tratterà di formulare una proposta per un nuovo progetto. Insieme a tutti i colleghi di progetto abbiamo quindi convocato i rappresentanti di alcuni dei villaggi in cui lavoriamo attualmente (e che stanno rispondendo abbastanza bene) nonché di "nuovi" villaggi della valle per discutere dei loro bisogni e delle loro idee per un possibile futuro progetto nella zona, ne abbiamo anche approfittato per proiettare il video di 17 minuti realizzato da Alexandra sul progetto. I due incontri si sono svolti con una partecipazione di 40-50 persone a Quero e Chalhuas e benché non sia sempre facile motivare i campesinos a proporre delle idee concrete, riteniamo che l'attività sia stata utile. E Alexandra si è divertita accarezzando l'affettuoso Pedro...



Notre projet financé par Mission 21 de Suisse, dans la Vallée du Cunas se termine en décembre. Bien souvent ce sont les travailleurs d'ONG qui formulent les projets pour les paysans sans même les consulter. Cette semaine, l'équipe du projet s'est réunie avec les représentants de chaque village où nous travaillons actuellement ainsi que des "nouveaux" villages de la vallée (non béneficiaires de ce projet) pour discuter du travail réalisé. Nous avons projeté la vidéo de 17min que j'ai réalisé sur le projet. Ensuite ils ont travaillé en groupe sur les difficultés et nécessités de leur village afin de leur permettre d'élaborer des idées d'un possible futur nouveau projet dans la zone. Il y a eu deux rencontres en haut et en bas de la vallée avec une participation de 40 à 50 personnes. C'était un peu difficile de motiver les paysans à proposer des idées concrètes, mais cette rencontre semble avoir été intéressante, en tout cas elle leur a donné la parole. Moi j'ai même consulté l'affectueux Pedro, un alpaga du village de Chalhuas...


mardi 7 février 2012

Islas Ballestas


Le Isole Ballestas, al largo di Paracas, sono conosciute anche come "Galapagos" dei poveri... Quando ci si avvicina alle isole sembra che siano ricoperte di punti neri: si tratta di colonie numerosissime di uccelli (pellicani, cormorani e altre specie) che si spartiscono il territorio con rumorosi gruppi di leoni marini e simpatici pinguini! Grazie agli uccelli da anni le isole sono sfruttate per ricavarne il prezioso guano (cioè una montagna di escrementi di uccelli) che viene venduto come concime anche fuori dai confini peruviani, ecco spiegata l'imponente infrastruttura di carico e scarico che si osserva dal battello. L'ultima campagna di raccolta si è svolta l'anno scorso, con varie decine di operai che hanno passato 3 mesi sull'isola principale! Sulla terraferma vi è un'interessante figura lunga oltre 200 metri e scolpita nel terreno roccioso ricoperto di sabbia: su chi e con quale scopo abbia realizzato questo "Candelabro" circolano parecchie ipotesi, per esempio che sia stato creato come simbolo astronomico per i marinai oppure che possa rappresentare il San Pedro, un cactus gigante con proprietà allucinogene...



Les Iles Ballestas au large de Paracas sont aussi appelées les "Galapagos du Pérou". En s'approchant de ces îles en bateau, on peut voir cohabiter de multiples colonies d’oiseaux marins (environ 60 espèces) et un grand nombre d'Otaries (environ 4000). Depuis le 19ème siècle, le Pérou exploite les richesses de ces îles. Des travailleurs prélevent tous les 7 ans une production de plus ou moins 1000 tonnes de guano annuels qui sont exportées ensuite comme engrais en Europe et en Amérique du Nord. En dehors de cette période, des gardiens contrôlent la réserve.
Dans la Réserve nationale de Paracas, le "Candelabro", sorte de chandelier, est gravé à flanc de désert. Il est long d'environ 180 m pour une largeur de 70 m et une profondeur de 50 cm, mais n'a pu être daté. Il existe un grand nombre d'interprétations sur son origine : certains parlent d'une croix qui permettait aux marins de s'orienter mais il ressemble aussi à un cactus, le San Pedro, qui a une large tradition dans la médecine traditionnelle andine et qui a des propriétés allucinogènes.

vendredi 3 février 2012

2 días en Paracas


Après Lunahuaná, nous avons repris la route pendant 4h en montant dans 5 véhicules différents pour aller découvrir Paracas. C'est un village de pêche touristique sur la côte Pacifique, dans une zone désertique. Nous avons été surpris par les contrastes que nous avons pu observer dans ce village. Il y a une rue principale en front de mer uniquement de restaurants. Puis d'un côté de cette ruelle, c'est un village fantôme avec des maisons abandonnées ainsi que des carcasses de bâteau. De l'autre côté face à la mer, ce sont des hôtels de luxe, et de magnifiques villas avec des piscines, principalement des maisons secondaires de Liméniens. Sur la route de Paracas, il y une odeur persistente de poisson en raison des nombreuses industries qui fabriquent la farine de poisson, aliment de base des nombreux élevages de poules (entassées comme des sardines sous leur tente) le long de la côte au sud de Lima.


Dopo Lunahuaná abbiamo fatto sosta nella località turistica di Paracas, sulla costa del Pacifico e in mezzo a una zona desertica. Siamo rimasti sorpresi dai contrasti che si osservano in questa cittadina. In seguito al devastante terremoto del 2007 ci sono ancora famiglie costrette a vivere in alloggi di fortuna. Lungo la strada che porta a Paracas vi è un odore persistente di pesce, a causa dei numerosi stabilimenti industriali che producono farina di pesce, un cibo ambito per gli allevamenti industriali di polli che si trovano lungo la costa a sud di Lima (vedendo questi allevamenti di massa con galline schiacchiate come sardine non viene certo voglia di mangiare pollo e uova!). L'altra faccia di Paracas sono gli alberghi a 4 e 5 stelle e le ville lussuose lungo il mare, case di vacanza per facoltosi Limeños e vuote quasi tutto l'anno, ma con giardini ben curati e piscine, alla faccia della scarsità d'acqua nella zona...