samedi 30 octobre 2010

Presentación de proyecto


Cette semaine nous avons passé beaucoup de temps à parcourir la vallée du Cunas, entassé dans le "colectivo", en benne de camion ou à marcher entre les communautés: nous avons présenté le nouveau projet de Mission 21 dans les 9 villages concernés afin d'expliquer les activités prévues mais aussi l'engagement que l'on attend des bénéficiaires. Ces présentations ont duré entre 20 minutes et 2 heures en fonction de la disponibilité des villageois qui sont en ce moment dans les champs à semencer. Toute l'équipe du projet était présente (mis à part le coordinateur Eler): Crisanto (ingénieur forestal), Milagros (ingénieur en zootechnie), Jose (biologiste qui se recycle dans les sciences politiques...) et nous deux.


Questa settimana abbiamo dovuto sopportare dei lunghi momenti seduti come sardine nel "colectivo" che percorre la Valle del Cunas: ogni giorni abbiamo organizzato 1-2 presentazioni del nuovo progetto di Mission 21 nei 9 villaggi allo scopo di spiegare le attività previste e di verificare l'interesse effettivo per il progetto. A dipendenza del tempo a disposizione dei campesinos, che in questo momento sono ben occupati nei lavori di semina, queste presentazioni hanno avuto una durata variabile tra i 20 minuti e le due ore! Tutto il "team" di progetto vi ha partecipato, eccetto il nostro coordinatore Eler: Crisanto (ingegnere forestale), Milagros (ingegnere zootecnista), Jose (biologo che deve però riciclarsi nel campo delle scienze politiche...) e noi due.


dimanche 24 octobre 2010

Resultados de las elecciones

Quelques semaines après les élections régionales et locales, certaines provinces et communes n'ont toujours pas de vainqueur, à l'image de Lima, où le faible écart entre les deux candidates (avec un léger avantage pour Susana Vilarán de gauche sur Lourdes Flores de droite) a entraîné toute une série de recours, manifestations, magouilles, etc. Dans la commune de San José de Quero, où nous travaillons avec le projet, le maire n'aurait pas été réelu pour 15 votes (visiblement il n'a pas réussi à acheter assez de votes: apparemment il offrait l'équivalent de 15 Euros pour chaque vote), mais il refuse d'accepter sa défaite... Par contre pour la présidence de la région Junín sur les 14 candidats qui se présentaient, c'est le neurochirugien Vladimir Cerrón qui a facilement remporté les élections (cf. photo) avec son parti "Peru Libre" (son symbole est un crayon: ici les symboles sont très importants pour les gens qui ne savent pas lire). Ses études à Cuba font un peu peur aux gens de droite qui l'ont traité de terroriste... en tout cas on verra bien s'il maintiendra ses promesses d'améliorer les conditions de vie dans les zones rurales et de préserver l'environnement. A El Tambo, où nous vivons, le maire a été réelu sans problème: curieusement il a commencé beaucoup de chantiers juste avant les élections, donc les gens ont été "obligés" de voter pour lui afin que tous ces chantiers puissent se terminer...














Le elezioni regionali e locali sono finite da qualche settimana, ma non tutti i vincitori sono noti! A Lima la contesa tra due candidate (Susana Vilarán appoggiata dalla sinistra sarebbe leggermente in vantaggio su Lourdes Flores che piace alla destra e al governo peruviano) non si è ancora risolta: ricorsi, brogli e manifestazioni rallentano in maniera assurda lo spoglio delle schede... Anche nel comune di San José de Quero, dove lavoriamo con il nostro progetto, regna l'incertezza: il sindaco attuale non sarebbe stato rieletto per soli 15 voti (si vede che non è riuscito a comprarne abbastanza: pare che per ogni voto "comprato" offriva l'equivalente di 15 Euro), ma sta facendo di tutto per conservare il "cadreghino"! Alla presidenza della regione Junín è stato facilmente eletto, sui 14 candidati che si sono presentati, il neurochirurgo Vladimir Cerrón della lista civica "Peru Libre", il cui simbolo è la matita ("El Lapis"): qua i simboli di partito sono molti importanti per gli elettori che non sanno leggere. Alla destra non piace e lo definiscono un terriorista visto che ha studiato a Cuba... vedremo se manterrá le sue interessanti promesse in ambito sociale e ambientale. Infine a El Tambo, dove abitiamo, il sindaco attuale è stato rieletto senza problemi: curiosamente ha iniziato parecchi cantieri appena prima delle elezioni, così la gente si è vista "obbligata" a votarlo affinché questi cantieri possano concludersi rapidamente...

jeudi 21 octobre 2010

Receta para chupe verde

Il est important de parler de nourriture si nous parlons du Pérou. Les péruviens sont très fiers de leur "comida" qui est pour eux une des meilleurs au monde! Tout péruvien que l'on rencontre nous demande toujours quel plat péruvien nous préférons. Et bien pour moi c'est le "Chupe Verde", soupe à base d'herbes qu'ils consomment le matin et qu'ils disent très bénéfique pour la santé, nettoyant l'estomac et les intestins. Pour nous c'est plutôt un repas que nous faisons pour le soir.
Voici la recette:
Couper les oignons et l'ail finement, les faire frire dans la marmite. Y ajouter de l'eau, les pommes de terre coupées et pelées, le maïs, le piment, le bouillon de légumes et le sel. Laisser cuire. En fin de cuisson rajouter les dés de fromage frais, et les oeufs entiers. Laisser encore cuire 5 min puis rajouter à la préparation les différentes herbes broyées (muña, paico, yerbabuena, persil, coriandre, orégan, huacatay et ruda), et laisser bouillir encore 3 min puis ajouter le lait et la soupe est prête. Bien sûr les herbes typiques des Andes, que nous achetons dans les marchés de Huancayo en forme de bouquet mixte (muña, paico, etc.) peuvent être remplacées par des herbes "européennes" (thym, menthe, etc.). Bon appétit!

In Perú il cibo è sovente tema di discussioni animate: i Peruviani sono molto orgogliosi della loro cucina, e ci viene spesso chiesto se la apprezziamo. Una piatto tipico che ci piace cucinare è il "chupe verde", una minestra a base di erbe con proprietà medicinali e che molti mangiano per colazione, noi la preferiamo per cena...
Ecco la ricetta (le erbe andine come la muña, il paico, ecc. si possono sostituire con erbe più "europee" come il timo, la menta, ecc.):
Sminuzzare e far friggere la cipolla e l'aglio, in seguito aggiungere il brodo con pezzi di patata, mais, peperoncino e sale. A fine cottura aggiungere dei pezzetti di formaggio fresco, delle uova intere e infine le seguenti erbe triturate finemente (nei vari mercati di Huancayo si compra già un fascio misto di tutte queste erbe): muña, paico, yerbabuena, prezzemolo, coriandolo, origano, huacatay e ruda. Lasciar bollire ancora qualche minuto, poi si può aggiungere un po' di latte, e buon appetito!

dimanche 17 octobre 2010

Visitantes de Francia...

Nous avons eu la visite de mon ancien collègue et Ami Nunu accompagné de son amie Manou durant quelques jours. Ils nous ont retrouvé à Cusco où nous sommes allés visiter les Salinas de Maras. Ce site est impressionnant perché en haut de la montagne avec ces quelques 4000 bassins de sel dont les plus anciens étaient exploités avant l'arrivée des Incas. La source d'eau salée permet de produire 3 tonnes de sel par jour. Puis ils nous ont accompagné à Huancayo. Nous avons pu leur montrer tous les charmes de notre ville et de sa campagne. Nunu n'est pas passé inaperçu avec son physique imposant et sa barbe blanche! Merci Nunu et Manou, c'était un chouette moment !





























Nunu, ex-collega e amico di Alexandra, è venuto a visitarci insieme alla sua compagna Manou. Ci hanno raggiunti a Cuzco e con loro abbiamo visitato le saline di Maray, un sito impressionante che già prima degli Inca era sfruttato per la produzione di sale grazie a una sorgente di acqua salata (attualmente ogni giorno si producono circa 3 tonnellate di sale). Ci hanno poi accompagnati nel viaggio di ritorno a Huancayo, dove durante una settimana hanno potuto apprezzare la città e i dintorni, nonché far ridere i passanti (il fisico imponente e la barba bianca di Nunu non passano certo inosservati qui...).


mardi 12 octobre 2010

Proyecto ampliado

Il y a quelques semaines l'ONG Suisse Mission 21, qui finance le projet de Cedepas Centro "gestion durable des ressources naturelles dans la vallée du Cunas", a approuvé un financement supplémentaire jusqu'à fin 2012 afin que Cedepas puisse réaliser plus d'activités, notamment dans le domaine de l'assainissement environnemental, et augmenter de 5 à 9 les villages concernés par le projet. Ainsi j'intégre à mon tour l'équipe de projet pour réaliser des activités avec les écoles et les enfants des villages dans les domaines de l'éducation environnementale, de la promotion d'une alimentation saine et de l'hygiène. Pour l'instant notre travail consiste à organiser, planifier, présenter le nouveau projet à la population et chercher la collaboration des autorités locales. Sur cet extrait de carte, voici la région du projet : il s'agit de 9 villages situés entre Huarisca (à 50 minutes de Huancayo) et San José de Quero (à presque 2 heures de Huancayo). En continuant sur cette route on peut rejoindre la côte Pacifique après 6-7 heures de voyage!


Alcune settimane fa l'ONG Svizzera Mission 21, che sta finanziando il progetto di Cedepas Centro "gestione sostenibile delle risorse naturali nella valle del Cunas", ha approvato un sostegno supplementare fino a fine 2012 che permetterà a Cedepas di realizzare delle attività supplementari di aumentare da 5 a 9 il numero di villaggi beneficiari. Alexandra sarà maggiormente coinvolta e promuoverà temi di educazione ambientale, alimentazione sana e igiene nelle scuole dei 9 villaggi. Per il momento il lavoro non manca... bisogna organizzare, pianificare e presentare il nuovo progetto alla popolazione e cercare la collaborazione delle autorità. Abbiamo aggiunto una cartina della zona in cui lavoriamo (tra Huarisca e San José de Quero, che si raggiunge in quasi 2 ore da Huancayo), continuando verso sinistra si arriva in 6-7 ore alla costa.

samedi 9 octobre 2010

Letrinas de lujo...

Sur le joli chemin de retour depuis Choquequirao, dans le village de Huanipaca, nous avons aperçu toute une série de létrines jaunes. Elles étaient toutes éloignées des maisons et identiques, preuve qu'elles ont été construites grâce à un programme du gouvernement ou par une ONG. Depuis l'extérieur, nous apercevons de jolie toilette, luxeuse en comparaison des létrines que l'on voit d'habitude avec un simple trou dans la terre... Mais, surprise: les superbes toilettes ne peuvent pas fonctionner, n'ayant pas d'eau courante sur le site. Ainsi les excréments s'accumulent sans que les utilisateurs puissent les évacuer... génial, non!


Ritornando da Choquequirao, lungo il bel sentiero per arrivare al villaggio di Huanipaca, abbiamo visto una quindicina di latrine, tutte identiche, segno che sono state realizzate grazie a un programma del governo o con l'appoggio di un'ONG. Come sempre sono state costruite ben lontane dalle case, ma viste da fuori sembrano "lussuose" visto che sono munite di moderne "toilette", contrariamente a quanto si vede di solito (un semplice buco nel pavimento per accogliere i bisognini quotidiani). Peccato che i progettisti si siano dimenticati che queste toilette funzionano unicamente con l'acqua corrente, che però non è disponibile sul posto... ecco quindi che i bisognini si accumulano nella tazza senza che possano essere evacuati correttamente, geniale!

jeudi 7 octobre 2010

Choquequirao

Nous avons profité de notre voyage à Cuzco pour la rencontre des coopérants de la BMI pour prendre nos premières petites vacances après 7 mois de vie au Pérou: nous avons fait un trek de 4 jours aux ruines incas de Choquequirao. C'est un site archéologique impressionant éparpillé en haut de la montagne qui est encore en train d'être découvert. Contrairement au Macchu Picchu, qui reçoit jusqu'à 3000 visiteurs par jour, à Choquequirao, c'est plutôt 10 visiteurs par jour. La raison est simple: l'accès est difficile, vu qu'il faut 4 jours de marche à se faire croquer par les moustiques, avec beaucoup de denivelé et 3 nuits sous tente pour aller et revenir du site depuis la route la plus proche, qui se trouve à 4 heures de voyage depuis Cuzco! Mais la fatigue a été recompensée par le spectacle grandiose du site avec ses nombreuses terrasses à flan de montagne et de la région sauvage qui l'entoure, comme le canyon de l'Apurimac. Ils sont vraiment forts ces Incas!











































Dopo l'incontro con gli altri cooperanti della BMI a Cuzco, ci siamo presi le nostre prime vacanze da quando siamo in Perú: 4 giorni di trekking per visitare lo spettacolare sito incaico di Choquequirao, che quasi nessuno visita visto che il percorso per arrivarci è piuttosto impegnativo (4 giorni tra l'andata e il ritorno, con un dislivello importante, dormendo in tenda e riempiendosi di fastidiose punture di zanzara!). Eppure il sito archeologico è veramente impressionante, e molto resta ancora da scoprire, sepolto com'è sotto la fitta vegetazione... Anche da un punto di vista naturalistico la fatica è stata ampiamente ricompensata dalla flora e dalla fauna (come il mitico condor) che abbiamo potuto osservare.

samedi 2 octobre 2010

Recicladores

Au Pérou le mot "recyclage" est méconnu par la plupart des gens: dans les villes tout déchêt se jette dans la même poubelle, tandis qu'à la campagne les déchêts sont brûlés où laissés en plein air... Ce manque de conscience écologique permet à une classe de travailleurs d'exploiter une activité intéressante mais assez dangereuse pour leur santé: il s'agit des "recicladores", qui travaillent jour et nuit dans les décharges pour récupérer des bouts de papier, du plastique, de l'aluminium, des bouteilles de verre ... qu'ils arrivent à revendre (à titre d'exemple 10 kg de papier rapportent l'équivalent de 2 Euros). C'est un travail mal payé, avec des risques sanitaires importants (les mesures de protection sont souvent ridicules) et avec une exposition permanente aux mauvaises odeurs et aux gaz toxiques des décharges. Lors de la rencontre des coopérants de la BMI au Pérou, qui vient d'avoir lieu à Cuzco, j'ai eu l'occasion de visiter la décharge de la ville de Cuzco avec une ONG locale où travaillent Joana et Constantin, des coopérants genévois de la BMI, le spectacle est assez impressionnant et l'eau qui sort de la décharge (qui bien sûr n'est pas imperméabilisée) est bien noire!





























In Perú il riciclaggio dei rifiuti è praticamente sconosciuto, anche se da un punto di vista economico risulta abbastanza interessante. Ecco quindi che entrano in azione i "recicladores", che lavorano giorno e notte nelle discariche per recuperare qualche pezzo di carta o plastica, bottiglie in vetro, aluminio, ecc. che riescono poi a rivendere (per 10 kg di carta ottengono l'equivalente di circa 2 euro). Si tratta comunque di un lavoro mal pagato in condizioni sanitarie precarie, con odori nauseabondi e esalazioni di gas tossici. In margine al recente incontro di cooperanti della BMI, ho avuto modo di visitare la discarica della città di Cuzco con l'ONG di Joana e Constantin, due ginevrini che hanno appena iniziato a lavorare per la BMI a Cuzco.
Lo spettacolo è impressionante e le acque di scarico sono nere (naturalmente la discarica non è impermeabilizzata)!