samedi 27 novembre 2010

Foro local sobre problemáticas ambientales


Questo venerdí Cedepas Centro ha organizzato un seminario di una giornata a Chupaca, dedicato in particolare alle comunità campesine, sulla problematica ambientale e sulle prospettive future nella valle del Cunas. Ci sono stati per esempio una presentazione del programma di reforestazione del governo regionale, due descrizioni di esperienze positive a livello di gestione ambientale in due villaggi della regione, oltre che una presentazione del programma di governo in tema ambientale dei sindaci delle province di Chupaca e Concepción, nelle quali si trova la valle del Cunas. Io ho presentato il tema del "Saneamiento", insistendo in particolare sull'importanza di costruire delle toilettes secche nei villaggi rurali, mentre che nelle città occorre realizzare impianti di depurazione delle acque.


Ce vendredi Cedepas Centro a organisé un séminaire d'une journée à Chupaca en invitant les paysans des communautés afin d'évoquer les problèmes environnementaux et les perspectives futures dans la vallée du Cunas. Il y a eu différentes présentations dont le programme de reforestation du gouvernement régional, deux récits d'expériences positives de gestion environnementale et sociale dans des villages de la région, ainsi que la présentation des programmes dans le domaine de l'environnement des 2 maires de Chupaca et Concepción (les provinces qui couvrent la vallée du Cunas). Sebastiano a presenté le thème de l'assainissement, en insistant surtout sur l'utilité de construire des toilettes sèches dans les villages ruraux et d'installer un traitement des eaux usées dans les villes.

mercredi 24 novembre 2010

Huancavelica



Le weekend dernier, nous avons visité la ville de Huancavelica, 40'000 habitants, située à 3680 m et à 130 km de Huancayo. C'est e seul train non touristique du Pérou. Il relie une fois par jour les 2 villes, le beau trajet prend presque 5 heures après les travaux de rénovations qui viennent d'être terminés. Nous sommes allés en car il n'y avait plus de billets, le train n'ayant que 240 places assises par contre n
ous avons fait le trajet de retour en train. Huancavelica était une des villes les plus riches du Pérou pendant la période espagnole, grâce aux mines de mercure. Aujourd'hui c'est une des villes les plus pauvres du pays... En tout cas nous avons pu apprécier ce qui reste du glorieux passé, notamment les nombreuses églises en style baroque-andin. Nous avons eu aussi la chance de tomber sur une répétition de "danse avec les ciseaux" (cf. vidéo), une spécialité locale qui mérite d'être vue! Enfin nous avons une petite pensée pour l'oncle et la tante de Sebastiano qui dans les années 70 ont vécu à Huancavelica pendant 3 ans pour un projet de coopération!











































Huancavelica, città sperduta di 40'000 abitanti e situata a 3680 m di altezza: ne sento parlare fin da piccolo, visto che negli anni '70 gli zii Luca e Silvana vi hanno vissuto per 3 anni come cooperanti. Finalmente il weekend scorso abbiamo potuto visitarla, approfittando della recente riapertura della ferrovia che collega la città con Huancayo. Si tratta di un percorso spettacolare, il "Tren Macho" ci mette quasi 5 ore per percorrere i 130 km che separano le due città (prima del rifacimento della linea ci metteva oltre 6 ore quando arrivava a destinazione...), attualmente è l'unica ferrovia non turistica che funziona in Perú! La città di Huancavelica durante la dominazione spagnola era una delle più ricche del Perú, grazie alla presenza di imporanti mine di mercurio, ora invece è forse la città più povera di tutto il paese... Ad ogni modo abbiamo potuto ammirare le vestigia del suo glorioso passato, in particolare le numerose chiese in stile barocco-andino. Inoltre abbiamo avuto la fortuna di assistere a un allenamento di "danza con forbici", tipica del posto e assolutamente da non perdere... (cf. video).

vendredi 19 novembre 2010

Pobreza en la ciudad

Même si le niveau de vie de beaucoup de Péruviens qui vivent en ville s'est amélioré dans les dernières années, la vie reste très difficile pour beaucoup de gens, surtout pour ceux qui n'ont pas de travail fixe et pas de famille pour les aider! Nos voisins, un jeune couple, vivent dans une "maison" en carton, il n'y a pas l'air d'y avoir ni électricité, ni eau, ni toilettes... et en plus ils ont un bébé de quelques jours! Nous espérons qu'ils puissent améliorer leur demeure...

Benché il livello di vita di molti peruviani che vivono in città sia migliorato negli ultimi anni, la vita resta molto difficile per molti, soprattutto per chi non ha un lavoro fisso né una famiglia che lo aiuti! I nostri vicini, una giovane coppia, vivono in una "casa" di cartone e si direbbe che non hanno né elettricità, né acqua e naturalmente nessuna toilette... oltretutto da pochi giorni è nato il loro bébé! Adesso speriamo che possano migliorare un po' la loro sistemazione...

mercredi 17 novembre 2010

Bruce

Les propriétaires de notre maison étant partis pour quelques jours à la côté visiter leur fils, ils nous ont confié la tâche de promener leur boxer Bruce le matin et l'après-midi au grand plaisir de Sebastiano qui se découvre une passion pour Bruce, peut-être un jour pour tous les chiens! La mère du propriétaire est venue tous les jours pour lui donner à manger, en fait c'est les mêmes plats qu'elle cuisine pour elle... (pâtes au poulet, riz avec sauté de légumes et viande, pommes de terre), un vrai petit prince!


I proprietari della nostra casa sono partiti per qualche giorno a nord di Lima per visitare il loro figlio, per cui ci hanno chiesto di portare a spasso il loro boxer Bruce la mattina e il pomeriggio. La madre del proprietario è venuta ogni giorno per dargli da mangiare, questo cane viziato mangia come gli adulti: pasta con pollo, riso con verdure e carne, patate, ecc.

samedi 13 novembre 2010

Construcción de cocinas mejoradas

Dans les zones rurales la plupart des gens cuisine au feu, avec du bois ou des excréments secs de vache. Le système étant assez rudimentaire, la fumée envahit vite la pièce, dont les parois sont désormais noires, et la combustion n'est pas efficace. Avec Cedepas nous commençons donc à promouvoir la construction de "cocinas mejoradas", qui permettent d'économiser du bois, de sortir la fumée par une cheminée et parfois même de chauffer de l'eau. Sebastiano a eu la chance de pouvoir assister à un cours pratique de construction de ces cuisinières, organisé par le gouvernement régional qui depuis 1 an commence à s'intéresser sérieusement au problème. La formatrice est une paysanne qui a été formée elle-même pour construire sa propre cuisine, et maintenant elle partage ses connaissances avec d'autres paysans (ou plutôt paysannes, les hommes ne s'intéressent pas trop au sujet...). En quelques heures la cuisine est prête: il faut de la boue (on y rajoute de la paille, du sel, du sucre et du jus de cactus), des briques, quelques fers et de la tôle pour la cheminée. Dans ce cas-là ils ont utilisé une planche préfabriquée en fonte pour positionner les casseroles, mais souvent on façonne tout avec de la boue. Voilà une cuisinière pour environ 30 euros.











































Nelle zone rurali si cucina normalmente con legna o escrementi di mucca seccati, ma i focolari sono molto semplici, cosicché il fumo resta all'interno del locale (ormai annerito) e la combustione non è per nulla efficiente. Con Cedepas stiamo quindi promuovendo le "cocinas mejoradas", molto più efficienti e munite di camino per evitare di contaminare la casa (a volte si può anche scaldare l'acqua calda), da un anno anche il governo regionale si sta attivando per promuovere questa tecnologia semplice ma molto importante. Ho potuto partecipare a un corso per la costruzione di una cucina a base di fango (con l'aggiunta di succo di cactus, sale, zucchero e paglia), mattoni, qualche pezzo di metallo e un tubo per il camino. In questo caso si è utilizzata una "piastra" per le pentole prefabbricata in ghisa, ma spesso si utilizza unicamente del fango. In poche ore, e con una spesa che non supera i 30 Euro, la cucina è finita. Da notare che la maestra di questo corso, organizzato dal governo regionale, è una campesina che avendo imparato a costruire la sua cucina ora trasmette le sue conoscenze ad altri campesinos (o meglio campesinas, visto che gli uomini non sono molto interessati al tema...).

mardi 9 novembre 2010

Pelea de gallos

Lors d'une promenade à Sicaya, un village qui se trouve à quelques kilomètres de Huancayo, nous sommes tombés sur un combat de coqs, activité assez populaire dans les Andes (notre voisin est éleveur de coqs de combat). Le duel s'est vite conclu avec la victoire d'un coq et la mort de l'autre (voir la vidéo)... il faut dire que pour accéler le combat, les coqs ont une lame de couteau qui est attachée à une patte!






































Il combattimento di galli è un'attività piuttosto popolare nelle Ande (il nostro vicino ne alleva parecchi), per caso abbiamo potuto assistere a questo "spettacolo" nel villaggio di Sicaya, situato a pochi chilometri da Huancayo. Il duello si è rapidamente concluso a favore di uno dei combattenti (vedi video), che con la lama di coltello attaccata alla sua zampa ha ucciso senza complimenti il rivale...


samedi 6 novembre 2010

Día de los muertos...


Le 1 et 2 novembre les cimetières se remplissent de familles qui viennent rendre hommage à leurs défunts. Ici c'est une tradition très importante, c'est une journée de fête que les gens partagent avec leurs morts: ainsi à l'intérieur du cimetières ils mangent, ils boivent de la bière ou une "gaseosa", parfois ils ramènent une fanfare. Et bien sûr il y a plein de jolies fleurs, leur prix grimpe pour l'occasion...
Nous avons dû faire la queue pour rentrer dans le cimetière principal de Huancayo: étant situé proche du centre, l'espace est très limitée, les morts sont ainsi "stockés" dans des sortes de HLM rendant plutôt difficile l'accès pour ceux qui ont leur défunt au 8ème étage! Petit détail: en ville pour pouvoir garder ces places privilégées (l'alternative est une fosse comune) il faut payer chaque mois des frais de location...

I giorni 1 e 2 di novembre i cimiteri si riempiono di famiglie che vengono a onorare i propri morti con cui condividono la festa mangiando, bevendo e a volte perfino invitando un'orchestra al lato delle tombe. I fiori sono d'obbligo (e qua ce ne sono di molto belli), per cui i negozianti ne approfittano per gonfiare i prezzi! Noi abbiamo visitato il cimitero principale di Huancayo, situato non lontano dal centro. Visto che lo spazio è limitato, le tombe sono inserite in "edifici" fino a 10 piani, per cui l'accesso non è molto facile. Per il privilegio di avere la propria tomba i famigliari devono pagare un affitto mensuale, l'alternativa è la fossa comune che si trova in fondo al cimitero...

lundi 1 novembre 2010

Obras en la carretera


Depuis quelques mois dans la vallée du Cunas la circulation est limitée sur une vingtaine de kilomètres à partir de la ville de Chupaca à cause de grands travaux de construction pour améliorer la route actuelle en la rendant plus large et goudronnée. Dans l'idée du gouvernement cette route devrait devenir une alternative à la "Carretera Central" qui passe par La Oroya pour rejoindre Lima. Pour nous ce chantier est très ennuyant: depuis quelques semaines et pour les prochains 8-10 mois la route pour rejoindre les villages du projet n'est ouverte que jusqu'à 7 h du matin, entre 12 h et 14 h et après 18 h, et même pendant ces horaires le passage est difficile, il faut s'arrêter bien souvent plusieurs fois. Les chauffeurs de "colectivos" nous impressionnent par leur calme et leur patience acceptant cette situation qui est pour eux un grand manque à gagner. C'est pour cela aussi que certains chauffeurs remplissent leur voiture jusqu'à 10-12 personnes. C'est ce qu'on appel être serré! Nous devons donc nous habituer à partir de Huancayo vers 5 h du matin pour repartir des villages vers 11.30 et rejoindre la queue de voitures, camions et cars qui attendent le feu vert de midi!

Da qualche mese quando ci rechiamo nella valle del Cunas per il nostro progetto il tragitto è molto più impegnativo a causa dei grandi cantieri stradali su una ventina di chilometri a partire da Chupaca. Il governo ha deciso di allargare e asfaltare la "stradina" esistente, affinché possa diventare un'alternativa interessante alla "Carretera Central" che passa da La Oroya per raggiungere Lima. Da qualche settimana e per i prossimi 8-10 mesi la situazione è peggiorata, visto che il transito è possibile solamente fino alle 7, tra le 12 e le 14 e dopo le 18, e anche rispettando questi orari il tragitto dura di più e i "colectivos" subiscono la dura legge dei cantieri... Ci stiamo quindi abituando a partire da Huancayo verso le 5 di mattina per ripartire dai villaggi verso le 11.30 e raggiungere la coda di automobili, camion e bus che aspettano il via libera di mezzogiorno!