lundi 20 septembre 2010

Elecciones (2)


Encore un petit article sur les élections à niveau local et régional, vu que le 3 octobre s'approche vite. A noter qu'ici il y a obligation de voter sous peine d'une forte amende. Nous avons découvert que notre voisin Cristian se présente pour les élections de la province de Huancayo en tant que "ministre", ces temps nous le voyons donc très rarement vu que tous les jours il part en campagne. Certains candidats arrivent même à louer des locaux dans les quartiers de la ville pour permettre à leurs sympathisants de s'inscrire au parti ou de donner un coup de main pour la campagne. Et tous les jours dans le centre-ville de Huancayo il y a des cortèges bien bruyants...


Ancora un breve articolo sulle imminenti elezioni locali e regionali, visto che manca ormai poco al 3 ottobre (votare qui è obbligatorio per legge!) e i numerosi candidati sono partiti per lo sprint finale: ogni giorno il centro di Huancayo si riempie di cortei, raduni, concerti in favore dei vari partiti che si presentano per le elezioni. Con sorpresa abbiamo scoperto che il nostro vicino Cristian è candidato come "ministro" per il governo della provincia di Huancayo, visto che è sempre in campagna lo si vede ben poco in questi giorni...

mercredi 15 septembre 2010

Letrinas en Chalhuas


Gran parte delle famiglie campesine con cui lavoriamo non dispone di servizi igienici: la gente va nei campi dietro casa per i propri bisogni, soluzione che non è né confortevole né igienica. La comunità di Chalhuas (nonché i vicini di Antapampa) è invece "fortunata": un anno fa, grazie a un programma finanziato dal governo peruviano, sono state realizzate delle latrine per ogni famiglia. Piccolo dettaglio: i soldi a disposizione erano ampiamente sufficienti per realizzare dei servizi igienici comodi e funzionali, ma inspiegabilmente una parte dei fondi è sparita (le tasche profonde abbondano qui in Perú...) e alla fine le latrine cosí come sono state costruite sono quasi inutilizzabili visto che semplicemente si è costruita una fossa sopra alla quale è stata posta una "capanna". Le latrine sono situate lontano dalle case a causa degli odori sgradevoli che emanano e non dispongono di "tazas" per sedersi e fare comodamente i propri bisogni. Peccato perché esiste un'alternativa molto più efficiente e sicura: i cosiddetti bagni ecologici secchi, che sto cercando di far realizzare nelle comunità che tuttora non dispongono di servizi igienici.


La plupart des familles paysannes avec lesquelles nous travaillons n'ont pas de service hygiénique: les gens utilisent leur champ derrière leur maison comme "toilette". La communauté de Chalhuas ainsi que leurs voisins de Antapampa ont eu de la "chance": il y a un an des latrines ont été réalisées grâce à un programme financé par l'état Péruvien. Petit détail: les fonds à disposition étaient largement suffisants pour réaliser des toilettes confortables et fonctionnelles, mais curieusement une partie de l'argent a disparu! Les habitants se retrouvent donc maintenant avec des petites cabanes avec un trou à l'intérieur et une fosse en bas, pas trop utile... En plus les latrines sont situées loin des maisons à cause des mauvaises odeurs. Pourtant il y a une alternative bien plus efficace, confortable et respectueuse de l'environnement: les toilettes sèches. C'est un système qui s'adapte bien aux conditions locales et que nous essayons de promouvoir dans les communautés du projet.

samedi 11 septembre 2010

Lavadora peruana...


Samedi, c'est le jour de la lessive! A Huancayo les machines à laver sont rares. Hommes, femmes, enfants, chacun fait sa lessive sur la terrasse des toits, au bord de la rivière... enfin là où il y a de l'eau. Il a donc bien fallu nous mettre à la tâche nous aussi... Dans notre appartement il y a une pièce spécialement prévue pour faire la lessive. Mais nous avons aussi un évier sur la terrasse.
Enfin, depuis le mois de juillet une femme, Elena, vient de temps en temps nous laver une partie du linge, vu qu'elle lave aussi celui de nos voisins. Cela donne un petit travail à cette mère de famille et ça nous soulage réellement dans nos tâches ménagères... Ce service ne coûte pas cher (l'équivalent d'1 Euro pour chaque douzaine d'habits). Par contre, il ne faut pas regarder la quantité de produit détergent qu'elle utilise ni regarder la force qu'elle met pour frotter nos habits! En tout cas pour l'instant il n'y a pas besoin de sèche-linge: grâce au climat sec et ensoleillé, en quelques heures sur le toit, c'est sec!


A Huancayo di lavatrici per il bucato se ne vedono ben poche, e per chi ha il privilegio di avere dell'acqua corrente in casa non c'è bisogno di andare al fiume per lavare a mano il bucato! Benché sia tradizionalmente un ruolo riservato alla donna, si vede spesso qualche giovane uomo che non esita a dare una mano. Ecco il sottoscritto intento a lavarsi i suoi vestiti poco dopo il nostro arrivo da Judith e Othmar... Nel nostro appartamento c'è un locale destinato esclusivamente al bucato, e sono sicuro che renderò geloso qualcuno se menziono che con il sole che ci ritroviamo qui bastano poche ore per seccare tutto il bucato!
Nel frattempo ogni tanto deleghiamo il compito alla "lavandaia di casa", Elena, che lava alcuni dei nostri vestiti nonché quelli dei vicini al modico prezzo di 1 Euro per dozzina... La soluzione accontenta tutti: per questa giovane madre di famiglia rappresenta una piccola fonte di guadagno e noi risparmiamo un po' del tempo destinato ai lavori di casa. Unico neo: la quantità esagerata di detergente e la forza che utilizza per spazzolare i nostri vestiti non ne aumentano certo la durata di vita...

mercredi 8 septembre 2010

Taller "gestión sostenible del agua"



Il weekend scorso ci siamo recati al caldo... Ho infatti organizzato un corso sulla gestione sostenibile dell'acqua in una parrocchia evangelica situata a 30 minuti dalla città di La Merced, nella Selva. Dai 3200 m di Huancayo si scende in poche ore fino a 800 m, ritrovandosi in un climo caldo, umido, con una vegetazione rigogliosa, frutta tropicale squisita ma anche dei fastidiosi insetti! Oltre al corso, cui hanno assistito una quarantina di persone, alcune ben motivate e interessate, ne abbiamo approfittato per fare un giretto nei dintorni, visitando la cascata del Tirol (un pensierino a chi ci segue dal Tirolo...).

Le weekend passé, nous avons fait un petit tour à la Selva, Seba donnait un cours sur la gestion durable de l'eau dans une parroisse évangélique situeé à une trentaine de minutes de la ville de La Merced. En quelques heures nous sommes passés des 3200 m de Huancayo au 800 m de La Merced, où nous avons trouvé un climat chaud, humide, avec une végétation luxuriante, des fruits tropicaux délicieux, mais aussi des insectes bien sympathiques! Nous avons profité de l'occasion pour visiter la belle cascade du Tirol.


lundi 6 septembre 2010

Niños de Cochangará (2)

La semaine dernière, avec Seba, nous avons fait une sortie avec les élèves de l'école de Cochangará faisant office de cours sur l'environnement, de sport et d'histoire. Nous sommes allés sur les traces de l'ancien village de Cochangará. Les enfants se sont pris au jeu et ont trouvé des restes de vaisselles en terre, des os, des pierres utilisées comme outils, des anciennes maisons... Pour finir le cours, ils ont essayé de chasser des vizcachas (sorte de lapins avec la queue en tire bouchon). Au vu du bruit, c´était peine perdue mais ils ont trouvé leurs excréments. J'ai filmé toute la matinée en vue de l'idée du court-métrage que l'on aimerait réaliser avec ces enfants. C'était une première étape de repérage des lieux, de sensibilisation à la caméra avant de réfléchir à une histoire probablement autour de ces vizcachas. Ce travail s'inscrit dans nos activités d'éducation à l'environnement, l'idée étant aussi de promouvoir leur identité culturelle.

La settimana scorsa abbiamo accompagnato una ventina di allievi della scuola di Cochangará insieme con la "profesora Esther" in una gita nei dintorni per scoprire i resti dell'antico villaggio e cercare la vizcacha, una specie di lepre con una coda a forma di "tirabüscion". Siamo quindi riusciti a combinare l'educazione ambientale con l'attività sportiva e un breve corso di storia locale impartito dalla maestra. Alexandra ne ha approfittato per filmare la gita, magari se ne potrà ricavare qualche immagine per il cortometraggio che intendiamo realizzare con i ragazzi del villaggio di Cochangará. Partendo da questa prima giornata introduttiva vedremo di sviluppare una storia convincente per il cortometraggio, magari legata alla mitica vizcacha, nonché qualche altra attività nell'ambito dell'educazione al rispetto dell'ambiente e dell'identità culturale.

mercredi 1 septembre 2010

Elecciones

Ce mois de septembre sera bien chaud ici au Pérou: début octobre se tiennent les élections à niveau local et régional, et la période électorale n'est jamais calme ici! La campagne a débuté déjà depuis longtemps, les candidats se battent à coup d'insultes et d'aggressions (il y a déjà eu quelques meurtres), les villes se recouvrent d'affiches parfois énormes, même dans les villages les plus éloignés les fidèles des candidats viennent peindre les murs et distribuer les cartes de visite (parfois aussi quelques petits cadeaux) de leurs héros... pas de soucis, ils se rappelleront de ces villages que dans quatre ans lors des prochaines élections! Mais pourquoi tant de ferveur pour une "simple" élection? La reponse est évidente: le gagnant, sa famille et ses amis vont bien profiter de la situation pour se trouver un travail au sein de l'administration, pour détourner quelques sous ou pour recevoir des mandats. Par contre il y a aussi des éléments positifs: au Pérou c'est la personne et non pas le parti qui compte, tandis que chez nous un candidat "faible" mais qui appartient au parti majoritaire gagne quand même! Et bien souvent les maires qui sont impliqués dans des scandales ou qui n'ont pas bien fait leur travail ne sont pas réélus après leur mandat de quatre ans...





























Qui in Peru stiamo entrando in un mese "caldo": a inizio ottobre si tengono infatti le elezioni a livello locale e regionale, e qui le elezioni sono molto sentite! La campagna prosegue da tempo, con i vari candidati a scambiarsi colpi bassi senza limiti (c'è già stato qualche candidato misteriosamente assassinato), le città invase da cartelloni spesso enormi, e perfino nei villaggi più remoti arrivano i fedelissimi dei vari candidati per pitturare i muri e distribuire santini (a volte anche qualche regalo) alla popolazione, naturalmente questi villaggi cadranno nel dimenticatoio fino alla prossima elezione fra quatro anni... Ma perché tanto fervore per una "semplice" elezione? Facile, chi vince, nonché la sua famiglia e i suoi amici potrà "offrirsi" un lavoro nell'amministrazione, stornare qualche fondo pubblico e approfittare degli appetitosi mandati! Ma qualche elemento positivo c'è: qua contano molto di più le persone che i partiti, non come da noi dove il candidato del partito di maggioranza vince quasi sempre indipendemente dalle sue qualità personali. Inoltre capita ben spesso che non vengano rieletti i governanti in carica implicati in scandali vari o che semplicemente non hanno fatto bene il loro lavoro durante i quattro anni di mandato.