jeudi 27 mai 2010

Huarisca y Ñahuimpuquio

Questa settimana sono stato in diverse comunità campesine per realizzare un'inchiesta concernente vari temi ambientali e sociali che mi dovrebbero tenere occupato durante i prossimi mesi: accesso all'acqua potabile, servizi igienici, gestione dei rifiuti, salute. Domenica mattina abbiamo visitato la comunità di Huarisca, Alexandra ne ha approfittato per accompagnarmi e in seguito abbiamo fatto una bella passeggiata in zona. Quando si cammina il contatto con la popolazione locale è più facile, come nel caso di questa famiglia che stava facendo seccare il suo raccolto di aglio... (cf. foto in basso).















Pour moi (Sebastiano) cette semaine a été consacrée à des visites dans les différentes communautés afin de réaliser une enquête sur les thèmes qui vont m'occuper dans les prochains mois (accès à l'eau potable, assainissement, gestion des déchêts, santé). Dimanche matin on a été dans la communauté de Huarisca, ensuite Alexandra m'a accompagné pour une belle promenade dans les environs. Quand on marche le contact avec les paysans est plus facile, par exemple dans le cas de cette famille qui était en train de faire sécher sa recolte d'ail... (v. photo tout en bas).



lundi 24 mai 2010

¡ Gran festival anticorrupción !

Samedi, un festival anti-corruption était organisé dans le centre ville. Ce festival avait pour objectif de sensibiliser la population, surtout les jeunes, à la lutte anti-corruption, et à la promotion des valeurs d'honnêteté, de dignité, de transparence, à travers des manifestations artistiques.

Dans la journée, il y a eu une conférence ainsi que des performances de graffitis et de peinture murale.





























Et pour conclure la journée, nous avons écouté différents concerts dont voici deux extraits en vidéo. La qualité n'est pas très bonne car elles ont été prises avec l'appareil photo compact, mais ça montre bien l'ambiance.
Nous avons été étonnés par cette soirée, car il n'y avait aucune boisson, aucun alcool, ce qui semble être rare, les Péruviens sont de très grands consommateurs de bière.

vendredi 21 mai 2010

Laguna de Paca...

Dimanche, nous sommes allés à Jauja, petite ville à 1h en bus de Huancayo. Nous avons marché jusqu'à la Laguna de Paca, petite ballade tranquille dans un joli paysage. N'ayant pas pris la bonne route pour sortir de la ville, nous nous sommes retrouvés au milieu des champs afin de pouvoir rejoindre le lac, petit détour bien sympa...
Contrairement aux touristes péruviens qui se contentent d'un petit tour en bateau sur le lac, nous avons continué à pied jusqu'au petit village de Paca. Pour le retour à Jauja nous n'avons pas eu à attendre une minute pour trouver un "colectivo" qui s'est rapidement rempli, heureusement nous n'avons pas voyagé dans le coffre comme certains passagers!














































mercredi 19 mai 2010

Día del trabajador

Per festeggiare la ricorrenza della festa del lavoro, il 30 di aprile la direzione di Cedepas Centro ha organizzato una giornata "ricreativa" vicino a Huancayo, cui hanno partecipato quasi tutti i collaboratori (che sono una ventina circa). Programma: corsa con i sacchi, staffette varie (a 3200 m la cosa non è evidente...), partitella a calcio e pallavolo. I Peruviani prendono molto sul serio il calcio, per cui anche le partite "amichevoli" non sono prive di rischi per caviglie e stinchi... Il pranzo, abbondante come sempre visto che i Peruviani hanno un buon appetito a mezzogiorno, è stato servito sul posto: prima mondongo (una minestra con chicchi di mais e carne, cioè interiora di vario tipo, si noti che noi due siamo stati gli unici a rifiutare la carne), poi trota con patate e riso, un classico della regione di Huancayo.



Pour la fête du travail
, Cedepas a organisé une sortie pour toute l'équipe (une vingtaine de collaborateurs) dans les alentours de Huancayo. Au programme toute une série d'activités sportives: des jeux de course (à 3200 m ce n'est pas évident), du foot et enfin du volleyball pour éviter que les demoiselles ne se plaignent trop...
Ensuite un copieux re
pas a été servi sur place (les Péruviens
mangent toujours beaucoup à midi): tout d'abord du m
ondongo (une soupe avec des graines de maïs et des bouts de viande, ou plutôt des entrailles, à noter que nous avons été les seuls à refuser la viande) et ensuite un plat typique de la région, truite grillée avec des pommes de terre et du riz.

vendredi 14 mai 2010

Des nouvelles de notre "p'tit chez nous"

Cela fait 15 jours que nous sommes dans notre appartement. Nous nous y sentons bien, il est spacieux, lumineux, bien équipé, et avec une superbe vue ... enfin sur le quartier ce n'est pas non plus la campagne, mais nous avons la chance d'être au troisième étage, du coup nous voyons loin le paysage, ce qui est bien agréable.

Nous avons maintenant internet à la maison, nous l'avons eu très rapidement en 2 jours. Le technicien a travaillé 2 heures puis internet fonctionnait à la maison. Il a du brancher le fil assez loin car dans notre rue, les pylônes étaient saturés, les voisins ont tous le téléphone. Ce qui n'est pas le cas d'internet, il faut être un peu riche pour s'offrir ce luxe, ça coûte presque plus cher qu'en Europe, pour une connexion beaucoup moins performante mais bon nous sommes ravis de l'avoir à la maison afin de rester en lien avec vous.



Nous avons déjà accueilli nos premiers invités, Judith, Othmar et les filles, quel plaisir de pouvoir recevoir chez soi.


Voici Bruce, notre gardien, qui se promène parfois dans l'escalier. Il est un peu trop gentil, et je ne suis pas sûre qu'il ferait peur à des voleurs, mais il tient compagnie.

Le quartier est globalement assez calme, peu de voitures passent dans notre rue, par contre nous avons des voisins qui ont un élevage de poules et de coqs de combat, ça donne l'impression d'être à la campagne mais c'est quelques fois un peu bruyant surtout le matin à partir de 4h. Enfin, ça donnerait envie aussi d'avoir des poules sur la terrasse, pour avoir quelques oeufs.

mardi 11 mai 2010

El agua potable en Huancayo

Dans le cadre d'un partenariat entre Cedepas et l'entreprise qui distribue l'eau dans la ville de Huancayo, j'ai pu visiter la station de traitement de Vilcacoto (2000 m3/h: coagulation avec sulfate d'aluminium, décantation lamellaire, filtre à sable). La station est simple, tout est manuel, donc il y a des opérateurs qui sont présents en continu, mais ils disposent d'un laboratoire pour le contrôle de qualité qui à l'air d'être bien équipé. La station de traitement fonctionne assez bien, mais le réseau de distribution n'est pas si sûr, nous avons donc acheté un filtre supplémentaire pour l'eau que nous buvons et que nous utilisons pour cuisiner.

Nell'ambito di una collaborazione fra Cedepas e la società che distribuisce l'acqua nella città di Huancayo, ho potuto visitare la stazione di filtrazione di Vilcacoto. Anche se l'acqua viene trattata, visto che la rete di distribuzione non è cosí sicura abbiamo comunque installato un filtro supplementare in cucina per l'acqua che beviamo e utilizziamo per lavare frutta e verdura.


Mobilidad...

A Huancayo utilizziamo tutti i giorni i trasporti pubblici, anche se spesso giriamo a piedi visto che le distanze sono relativamente limitate, occorre giusto molta attenzione quando si attraversa la strada! La sera se siamo in due è più sicuro e facile rientrare a casa in taxi (ufficiale, altrimenti si rischiano brutte sorprese...), per l'equivalente di 1.50 CHF la cosa è ancora fattibile.
Altrimenti si viaggia in vecchi bus, minibus ancora più scomodi per noi che siamo piuttosto grandi per la media peruviana, oppure con i taxi "colectivos", che seguono degli itinerari fissi e costano l'equivalente di 0.50 CHF per persona per una corsa in città (meglio non sedersi davanti, visto che ogni tanto ci sono due passeggeri sull'unico sedile accanto all'autista...). Voilà, vi invitiamo a leggere il testo in francese che è un po' più dettagliato...


Voilà les différentes possibilités pour se déplacer avec les transports en commun dans la ville de Huancayo. Ils s'arrêtent où on veut, on attend très peu, ce n'est pas cher, mais ça peut être bondé et donc loin d'être confortable... Petit détail supplémentaire: en théorie ils suivent des parcours définis, mais des fois ce n'est pas le cas et on part dans la mauvaise direction!
Premièrement il y a les bus, généralement assez vieux et polluants: on paie à l'assistant du chauffeur, souvent penché en dehors de la porte ouverte pour "attirer des clients". Une course en ville coûte 0.70 Soles (environ 0.20 Euros).

Ensuite certaines lignes sont desservies par les minibus, pour nous qui sommes un peu plus grands que la moyenne péruvienne ce n'est pas tellement confortable... une course en ville coûte également 0.70 Soles.

Enfin il y a les "colectivos", des sortes de taxi (souvent des Toyota Corolla ou similaire) qui suivent des parcours définis pour le prix de 1 Sol par personne (environ 0.30 Euros). Petit conseil: s'asseoir sur les sièges derrière le chauffeur, vu que normalement il n'y a pas plus que 3 personnes, par contre à côté du chauffeur il se peut qu'on voyage à deux sur un seul siège... A la campagne les règles des "colectivos" changent: 2 personnes à côté du chauffeur c'est normal, 4 derrière aussi, et dans le coffre il y a souvent encore 2-3 adultes (sans compter les enfants...)!

Sinon on peut toujours arrêter un taxi, il y en a vraiment beaucoup! Une course en ville coûte typiquement 3-4 Soles (1 Euro). Mais là aussi, il faut faire attention: le soir il faut prendre un taxi d'une compagnie officielle (encore mieux on appelle un taxi par téléphone), on a déjà connu deux péruviens qui sont montés dans des "faux taxis" et ont eu la mauvaise surprise de se faire dérober de toutes leurs affaires et d'être obligés à retirer de l'argent au bancomat pour contenter les malfrats!
Souvent nous nous déplaçons à pied, le centre-ville n'est pas si grand... faut juste faire beaucoup d'attention quand on traverse les rues, même s'il y a un feu vert pour les piétons. Et on n'a pas encore de vélo...

mercredi 5 mai 2010

Sendero Luminoso

La realtà attuale della zona centrale delle Ande Peruviane (Ayacucho, Huancavelica, Huancayo) è indissolubilmente legata al ventennio di violenza e terrore dovuto all'azione del gruppo terrorista Sendero Luminoso e alla conseguente risposta militare da parte del governo peruviano.
Sendero Luminoso è
un'organizzazione di ispirazione maoista fondata da Abimael Guzman alla fine degli anni '60. Le prime azione violente iniziano nel 1980, soprattutto nella regione di Ayacucho, una delle più povere e isolate del paese. Nella sua lotta per instaurare una rivoluzione popolare, Sendero Luminoso colpisce a destra e a sinistra con violenza impressionante. La risposta dell'esercito e dei gruppuscoli paramilitari creati ad hoc è spesso altrettanto violenta e indiscriminata. Le principali vittime di questo conflitto, che grosso modo si estende fra il 1980 e il 2000 e ha provocato circa 70'000 morti, sono semplici contadini. Qua a Huancayo molte famiglie hanno avuto almeno una vittima fra parenti e amici, e la ferita lasciata da questo sanguinoso conflitto non si è ancora rimarginata.


L'histoire récente de la région de Huancayo, ainsi que d'autres région andines comme Ayacucho et Huancavelica, est fortemente marquée par le conflit armé entre l'organisation
terroriste Sendero Luminoso et l'état péruvien. Parmi les 70'000 victimes estimées, une majorité est composée par des campesinos souvents innocents mais pris entre les deux feux.
Sendero Luminoso est une organisation d'inspiration m
aoïste fondée par Abimael Guzman vers la fin des années '60. En 1980 c'est le début des activités terroristes qui dureront une vingtaine d'années et sont souvent d'une violence impressionnante, tout comme la réponse de l'armée péruvienne et des organisations paramilitaires qui la soutiennent... Pour de plus amples renseignements vous pouvez consulter entre autres le site http://fr.wikipedia.org/wiki/Sentier_lumineux.

samedi 1 mai 2010

¡Nuestra casita !

Nous voilà au boulot ce samedi 1er mai, pour emménager dans notre nouveau "p'ti chez nous". Nous avons hérité des meubles de la famille allemande qui est partie au moment où nous arrivions. Quelle chance pour nous!


Et oui, après plus d'un mois de recherche, à se promener dans différents quartiers de Huancayo, nous avons trouvé un appartement !

Jusqu'ici nous marchions dans les rues à la recherche des petites annonces sur les portes des maisons. Quand nous trouvions une affiche soit nous sonnions directement à la maison ou bien nous téléphonions au numéro indiqué. Pour certaines annonces, nous avons appelé plusieurs fois les propriétaires. Certains semblaient être surpris d'avoir un logement à louer, d'autres nous invitaient à rappeler plus tard, le logement n'étant pas finalement libre pour le moment, d'autres nous indiquaient une heure précise pour visiter l'appartement, mais la personne était déjà partie, ou bien le propriétaire ne voulait plus le louer. Après, vu nos têtes de "GRINGOS", des propriétaires n'ont pas hésité à gonfler les prix, jusqu'à 500 dollars pour des appartements qui n'avaient rien d'extraordinaire.

Nous avons donc précisé notre mode de recherche en allant demander à tous les petits commerces dans les rues pour savoir les logements qui pourraient être à louer. Nous avons pu ainsi découvrir davantage d'habitations. Cependant, ce n'était pas concluant.

Enfin, en regardant tout autour de nous, j'ai eu le sentiment qu'un appartement au troisième étage d'un immeuble était inoccupé, j'étais convaincue qu'il fallait tenter notre chance. Nous avons sonné plusieurs fois, et finalement une femme a ouvert, et à notre grande surprise, l'appartement du haut était à louer. Ce couple finissait de le rénover, et ne souhaitait pas mettre d'annonce pour être sûr de le louer soit à des personnes dans leur relation ou bien à des personnes dans lesquelles il pourrait avoir confiance. Petite visite, cette appartement nous a semblé bien agréable, un peu grand mais ce n'est pas un problème. Par contre le prix étant de 500 soles, nous négocions. Le couple semble être emballé, nous aussi. Une demi-heure après, ils nous appellent pour nous dire de venir le lendemain signer le contrat pour un loyer de 400 soles par mois ce qui fait un peu plus de 100 euros.

C'est la première fois que nous assistons à une décision si rapide au Pérou. D'habitude, même si les gens sont intéressés, ils ne le montrent pas, ils font comme s'ils ne l'étaient pas. Ce qui est surprenant pour nous, car nous avons l'habitude en France ou en Suisse, que les propriétaires s'empressent de louer les appartements. Ici, non! Un homme avait l'autre jour 4 appartements tous neufs, très grands en comparaison de ceux que nous avons visité. Le loyer était de 500 soles, et pour Huancayo, c'est cher et peu de personnes peuvent se permettre de payer autant. Il n'y a toujours pas d'affiche pour les louer, et le propriétaire n'a pas cherché à négocier le prix avec nous.

Il y a bien des différences entre l'Europe et le Pérou!
Enfin voilà notre appartement, c'est au troisième étage, et il y a deux chambres pour vous accueillir !!!